2017 fut une année de vulnérabilité face aux cyberattaques et à la sécurité informatique, peu importe le domaine ou le secteur d’activité. Beaucoup ont assisté impuissamment à des actes de piratage aussi différents les uns que les autres. Du hacking des élections présidentielles françaises aux deux menaces de ransomware de firmes internationales, en passant par la hausse accrue du hacking informatique au niveau mondial, les six premiers mois de cette année fut difficile pour bon nombre de gens. Ainsi, comment se passera le second semestre ? Quelles cyberattaques surviendront ? Quelles sont les mesures de contre-attaque ?
Les situations possibles pour les six prochains mois
L’une des menaces les plus redoutées est l’hameçonnage. Les rançongiciels seront bien mieux élaborés qu’auparavant. Aujourd’hui, les hackers sont en mesure de mettre au point de faux courriels ressemblant à s’y méprendre à des factures ou à des lettres émanant de banques qui recommandent la mise à jour d’un compte par exemple. De plus, une étude révèle que près de la moitié d’un échantillon représentatif des internautes a cliqué sur des liens douteux. La prévention des cyberattaques sera ainsi plus difficile avec ces mails perfectionnés.
Les actes d’hameçonnage seront aussi beaucoup plus importants. Les pirates ayant mené les deux rançongiciels ont démontré la vulnérabilité du système informatique des multinationales. La conclusion sur cette observation ne peut que soulever l’hypothèse de la multiplication et de l’envergure des attaques pour les prochains mois. La suite est également aux mains de ces grandes firmes internationales qui, cependant, ne prennent pas au sérieux les risques sur la sécurité informatique. Ce qui profitera plus aux hackers. À titre d’exemple, 94 % des entreprises britanniques prétendent considérer l’importance de la sécurité informatique alors que seulement la moitié d’entre elles ont mis en place des dispositifs de protection.
Un autre point suscite également la peur d’une menace de cyberattaque de plus grande ampleur : de nombreuses plateformes seront plus accessibles par les hackers. En effet, malgré le fait que la préférence de ces pirates informatiques va plutôt vers les systèmes Windows, la tendance peut aller vers d’autres plateformes telles que iOS, MacOs, Android ou encore Linux.
Les dispositifs et mesures de prévention déjà existants
D’après Marty P. Kamden, le Directeur Marketing de NordVPN, des préventions considérées comme minimes peuvent déjà éviter un hameçonnage ou toute autre cyberattaque. Il suffit d’effacer quotidiennement les cookies, d’installer des filtres anti-spams et d’utiliser des mots de passe forts.
Les anti-virus et les anti-tracking sont également de mise. Et lors d’une connexion sur un réseau Wi-Fi ouvert, il faut éviter l’usage d’un identifiant privé ou d’une information personnelle comme les données bancaires.
Les entreprises devraient renseigner leurs employés sur les différents indices permettant d’identifier un mail douteux. Les rapports sur ces détections seront ensuite introduits dans une base de données.
Par ailleurs, le VPN est également l’une des alternatives pour la protection des données personnelles, notamment face aux multiples usages qu’en font ceux à qui elles sont confiées. Cette solution crypte ces informations concernant les internautes dans un tunnel sécurisé antérieurement installé au réseau. Tous les renseignements importants sont ainsi préservés de toute menace, car le VPN dissimule leur adresse IP.